Les nouveautés Disney de la rentrée
La rentrée est passée, mais des nouveautés continuent de sortir. Après ce très mauvais jeu de mots liminaire, on va vous en présenter quelques-unes dans le calme de l’espace puis d’un voyage en train… Évitez de marcher sur les petites briques qui traîneront à l’arrivée.
On est parti !
A l’horizon
Pin Trading
Pas de film ce mois-ci non plus, mais une sacrée quantité de nouveaux pins annoncés à Disneyland Paris ! Pas moins de 40 pins sont attendus, sans compter le fait que certaines références en comptent en fait deux, plus un booster de quatre et une lanière. Sauf erreur de ma part, il faut remonter à juillet (de l’année dernière) pour en trouver une quantité équivalente, au moment où a été annoncée la série des lettres avec Mickey. Bref, les collectionneurs vont être aux anges. Leurs portefeuilles beaucoup moins. Gros bémol : presque les deux tiers sont en Edition Limitée… 25 d’entre eux seront effectivement vendus lors de différents événements ou font partie de collections déjà en cours.
C’est avec une légère anticipation que sortent les pins d’Halloween de cette année, puisqu’ils sont présents dans les boutiques du parc depuis le 7 septembre. Les Fabulous Five (Mickey, Minnie, Donald, Dingo et Pluto), Lilo et Stitch ainsi que Tic et Tac ont revêtu pour l’occasion leurs costumes plus ou moins effrayants pour la fête qui se tiendra le 31 octobre. Mention spéciale pour l’originalité du duo de rongeurs qui campent le docteur Frankenstein et son monstre ! Le seul booster de ce mois est aussi estampillé Halloween puisqu’il contient Winnie et ses amis (sans Coco Lapin), eux aussi en grandes tenues monstrueuses.
A l’occasion de la soirée Pass Annuel du vendredi 13 septembre, deux magnifiques pins ont été vendus en exclusivité à Frontierland. Ils représentent tous deux le château du parc sur fond de flammes vertes, et encadré de deux Vilains : Facilier et la Méchante Reine pour l’un, Maléfique et Ursula pour l’autre, le tout surplombant une bannière porteuse de la mention « Pass Annuel » et une enseigne suspendue affichant « VILLAINS Disneyland Paris ». Deux bien belles pièces qui me font d’autant plus regretter de ne pas avoir assisté à cet événement.
N’étant pas sportif, je ne regrette pas par contre d’avoir manqué le Semi Marathon du 19 septembre, même si les 12 pins en Editions Limitées sont plutôt attractifs. La plupart d’entre eux annoncent l’une des distance possibles pour l’épreuve, les autres sont plus génériques. A noter la présence d’une lanière et d’un pin en édition ouverte (non limitée) représentant simplement le logo de l’événement et son intitulé (Disneyland Paris Run Weekend).
Après quatre pins parus en avril et consacrés à Cendrillon, Eleanor Bridge récidive dans son partenariat créatif avec Disneyland Paris. C’est le 21 septembre que sont apparus quatre nouvelles créations de la blogueuse et tirées du film d’animation Peter Pan : Lili la Tigresse, Wendy, Clochette et une sirène viennent enrichir une série déjà fournie d’Editions Limitées. Des portraits du visage pour les deux premières, et en pied pour les secondes (si l’on peut dire « en pied » pour une sirène), pas forcément très originaux dans leurs attitudes mais qui ont au moins le mérite de choisir des personnages un peu atypiques, même si tout le monde ne pourra pas en profiter, du fait de la limitation encore plus importante que d’habitude : 400 exemplaires seulement ont été édités, contre 700 en temps normal, même si cela reste plus que les Médailles (150 exemplaires).
Pour finir, mentionnons simplement que les collections Carrousel, Médaille, Stitch, Best Friends et Saisons s’enrichissent ce mois encore de nouveautés en Edition Limitée, et que deux pins L’Etrange Noël de Monsieur Jack ainsi qu’un Mini Sven sont disponibles depuis le 14 septembre.
Disney Princesses Charms
Laissez passer, Vaiana tu vas aimer, le charm de cette fin d’été ! Certes, le bijou du mois sortira le 28 septembre, donc techniquement en automne, mais c’était moins rythmé. Quoi qu’il en soit, c’est bien le portrait de la jeune future chef de Motunui, pensive et appuyée sur sa fameuse pagaie, qui sera porté sur la breloque de septembre. Une breloque ronde ornée bien évidemment d’un soleil évoquant les îles du Pacifique, mais rose pour être assorti aux deux perles l’accompagnant comme à l’habitude.
A titre purement personnel, je trouve que ce portait est le moins réussi de la collection. S’il a le mérite d’être expressif, la ressemblance n’est pas autant au rendez-vous que sur les autres charms. Même les couleurs sont particulières, du moins sur le visuel du site ShopDisney, donc j’attends de le voir « en vrai ».

Disney Wisdom Collection
Oyez braves gens, c’est le grand Merlin, Enchanteur de Bretagne, qui aura l’honneur de présenter la collection Wisdom de ce mois de septembre, accompagné d’une leçon apprise par le jeune Arthur, futur roi en formation : « Knowledge and wisdom is the real power » (« La connaissance et la sagesse sont le vrai pouvoir », ou dans le long métrage de 1963 : « L’intelligence donne la vraie puissance »).
Comme la robe du sorcier, la collection est toute bleue, à l’exception du mug, qui semble plutôt tirer sur le rose-violet. Les pins de Merlin et Madame Mim sont assez dynamiques, les deux personnages semblant être en train de danser, comme sur la tasse. Le troisième pins est l’habituel cadre portant la citation que l’on retrouve bien entendu sur le carnet et le t-shirt. A noter que ce dernier reprend aussi la même illustration de Merlin.

Et pour couronner le tout, la peluche est plutôt réussie, notamment au niveau du visage (parfois un peu brouillon ou déformé selon les personnages et les éditions), pour peu que l’on accepte que la barbe du magicien soit plate et non touffue, afin de pouvoir porter l’inscription sélectionnée ce mois-ci. Le reste est bien présent : robe (plus sombre que l’originale), baguette, lunettes (imprimées) et chapeau à la pointe pliée !
Sortie vidéo d’Aladdin
Si Ali Baba a quarante voleurs, Shéhérazade, mille histoires de cœur, toi, Maître, tu es encore bien plus fort, car tu possèdes un truc qui vaut de l’or ! Un lecteur Blu-Ray ou DVD qui te permettra de visionner Aladdin, le film sorti en mai au cinéma. Fêtez ce grand jour, clochettes et tambours, c’est le 30 septembre que les quatre éditions seront disponibles. Petite précision : le site de la Fnac annonce une sortie le 27 septembre.
Pas vraiment d’originalité dans les différentes configurations : un DVD simple, un Blu-Ray seul, une édition 3D accompagnée du Blu-Ray 2D et une version 4K disposant elle-aussi du Blu-Ray 2D. Comme souvent ces derniers temps, la Fnac nous propose une édition 4K mais en boîtier métal. Si aucune mention n’en est faite sur la page du produit, les visuels nous montrent que cette version sera aussi dotée d’un livret exclusif de 72 pages. Dommage que ces visuels soient de piètre qualité, car l’image décorant l’intérieur du Steelbook et représentant l’arrivée d’Aladdin avec son cortège est vraiment magnifique et colorée, en espérant que le rendu réel soit à la hauteur.


C’est donc bientôt le moment de profiter dans son salon du film de Guy Ritchie, avec Will Smith, Mena Massoud et Naomi Scott, et de réviser les paroles de la nouvelle chanson de Jasmine, « Parler », avant la soirée karaoké du 12 octobre organisée par notre association ! Plus d’informations sur cet événement et la critique du film sont évidemment à retrouver sur le site de l’association.
Lego 75252 – Imperial Star Destroyer
Vous aviez encore un peu de place entre votre Faucon Millenium UCS et l’Etoile Noire ? Et ça tombe bien puisque Lego nous propose depuis le 18 septembre (ou le 1er octobre pour ceux qui ne sont pas membre VIP Lego) un Destroyer Stellaire Impérial d’un gabarit équivalent. Equivalent ? Oui : 44 cm de haut, 110 cm de long et 66 cm de large. Un peu plus que le transport léger modifié qui avoisinait les 85 cm de long pour 55 de large. Néanmoins, cette pièce dite « Ultimate Collector Series » ne comptera « que » 4784 pièces, contre 7500 pour le vaisseau de Han Solo. Côté tarif, ce nouveau modèle est à 100€ de moins que son illustre prédécesseur, ce qui le place quand même à 699,99€ (sur le site Lego). Il est probable qu’il reste en exclusivité sur le site Lego (et en Lego Store) pendant quelques mois avant de rejoindre peut-être les étals des magasins spécialisés.
L’Imperial Star Destroyer (en VO) présenté dans ce set n’est pas n’importe quel vaisseau de guerre impérial puisqu’il s’agit du Devastator, le vaisseau personnel de Darth Vader, avant qu’il n’opte pour le moins discret Super Star Destroyer Executor. C’est ce croiseur de combat qui est le premier vaisseau de guerre impérial que l’on ait pu voir à l’écran dans un film Star Wars, en 1977. C’est en effet lui qui a permis au Seigneur Noir des Sith de capturer le Tantive IV, la corvette corellienne de la Princesse Leia, dans la scène d’ouverture de l’Episode IV, Un Nouvel Espoir. Devenu un symbole de la machine de guerre impériale tout autant qu’un symbole de Star Wars en général, il n’est pas surprenant d’en voir débarquer une nouvelle version en petites briques.


Vu la taille du gâteau, on peut y mettre plusieurs cerises, et il s’agit en l’occurrence de deux figurines, un officier et un membre d’équipage impériaux, mais aussi et surtout d’une reproduction à l’échelle du Tantive IV, le vaisseau de la Princesse Leia, mentionné plus haut. Cette miniature, de très bonne qualité malgré sa petite taille, pourra être fixée dans la soute ventrale du Destroyer, comme dans le film, ou suspendue sur le côté à l’aide d’une perche transparente.
Les critiques les plus fréquentes que l’on peut lire sur les différents commentaires, articles et autres blogs, concernent l’absence d’un intérieur au vaisseau. En effet, si beaucoup de vaisseaux de grande taille comportent des scénettes plus ou moins cachées par des panneaux, comme la salle de réunion dans la structure ou le poste de tir dans le cockpit du set 75244 Tantive IV, ce n’est absolument pas le cas de ce nouveau mastodonte. Aucun panneau détachable, aucune pièce coulissante, rien. Pourtant la structure interne semble laisser de la place pour ce genre de surprise. A propos de structure interne, il semblerait que les fixations des différentes parties de la coque laissent, sous certains angles, apparaître les pièces colorées de celle-ci. Un détail, mais qui peut avoir son importance pour les plus pointilleux. Malgré tout, l’aspect extérieur global semble faire l’unanimité quant à sa qualité, proche d’une maquette selon les dires de certains.
A l’heure où j’écris ces lignes, le set est déjà en rupture de stock, là encore comme le Faucon Millenium… Mais un réassort est prévu dès le 1er octobre. Cela étant dit, une offre était proposée sur le site Lego, à savoir un set 40333 Battle of Hoth offert pour la commande du 75252, mais il est peu probable qu’elle accompagne le retour de celui-ci, étant censée prendre fin le 3 octobre et sa mention ayant disparu de la fiche article.
Pour finir, signalons que c’est ce jeudi 26 septembre que seront dévoilées les nouveautés pour la fin d’année en matière de Lego Star Wars, pièces qui devraient être disponibles en magasin le 4 octobre. L’annonce officielle sera faite au cours d’un live sur la chaîne Youtube Star Wars.
Star Wars – Bordure Extérieure

Bienvenue dans la Bordure Extérieure ! Si vous l’ignoriez, elle regroupe les planètes connues les plus éloignées du centre galactique, et donc les plus ignorées par les autorités. Des terres d’opportunités, en somme, tout ce qu’il faut pour que les individus tels que vous prospèrent. Oubliez les Jedi, les Sith, les conflits galactiques pour la liberté et autres légendes comme la Force ou ce genre de fariboles. Vous êtes là pour vous faire un nom ! Et accessoirement, du pognon. Les deux vont de pair, dans votre branche. Quelle branche ? La contrebande, la chasse aux primes, et toutes ces activités qui ne s’embarrassent pas de morale ou d’idéalisme.
Dans Bordure Extérieure, ou Outer Rim, en version originale, vous incarnerez le roublard de votre choix : Lando Calrissian, Han Solo, Docteur Aphra, Jyn Erso, Boba Fett, IG-88, Ketsu Onyo, ou encore Bossk. Concrètement, vous devrez faire monter votre jauge de Gloire en accomplissant des livraisons de marchandises, en récupérant des primes (consistant généralement à retrouver et capturer ou éliminer une cible) ou encore en affrontant victorieusement les patrouilles de différentes factions (Impériaux, Rebelles, Hutts ou Syndicats du Crimes), si vous ne craignez pas de vous mettre celles-ci à dos, votre réputation auprès d’elles ayant une certaine influence sur le jeu.
Pour ce faire, sans rentrer dans le détail, vous profiterez de votre tour pour réaliser différentes actions, allant du déplacement interplanétaire à l’affrontement terrestre ou spatial, en passant par l’acquisition de mission, de matériel ou de personnel. En effet, pour accomplir des missions, vous aurez besoin de passer différentes épreuves, dirons nous, exigeant des capacités variées, que votre héros ne possède pas forcément. Pour y pallier, vous pourrez recruter des membres d’équipage, afin de faciliter les tests réalisés avec les dés spéciaux. Mais pour cela, il faut de la place dans votre vaisseau pour les accueillir. Vous devrez donc peut-être changer de vaisseau, que vous pourrez aussi améliorer avec différents modules d’équipement, etc. A vous de bien gérer vos périples et escales dans la galaxie et d’optimiser vos actions afin d’accéder plus rapidement à la gloire que vos adversaires.
Ce jeu permet jusqu’à quatre joueurs d’évoluer dans un contexte original, bien loin des affrontements habituels entre l’Empire et la Rébellion, ou équivalent, même si ponctuellement vous pourrez vous frotter à vos rivaux, quand les négociations auront échoué, ou si vous ne comptiez pas remplir votre part du marché. Si l’on conserve l’esprit de Star Wars, avec les combats et les visites de différents mondes, Bordure Extérieure nous offre une expérience différente via un système complet, sans être trop complexe, de gestion de ressources et de confrontations simples (voire simplistes, si l’on compare aux autres jeux actuels de la licence, plus centrés sur les combats). Autre originalité très appréciable : un système d’Intelligence Artificielle, gérée par son propre jeu de cartes, va permettre à un joueur seul d’arpenter la galaxie en essayant de battre cette IA. Il jouera normalement, et fera évoluer l’IA en fonction des indications données sur les cartes de celle-ci.
Le matériel fourni dans la boite est assez conséquent : le plateau, ou plutôt le tracé des voies hyperspatiales, servira à localiser les joueurs, les patrouilles et les contacts. Les nombreuses cartes sont réparties en plusieurs tas aux contenus bien définis : missions, vaisseaux, équipements, etc. Tout semble de prime abord de très bonne qualité. Les cartes sont épaisses et devraient donc tenir dans le temps sans trop souffrir, les illustrations sont relativement rares et réduites (du fait de la quantité d’informations sur chaque carte) mais toujours soignées, idem pour celles du plateau. Il ne semble pas y avoir d’ombre au tableau, si ce n’est peut-être le prix, aux alentours de 60€, qui rebutera les non-fans de Star Wars ou les joueurs peu aguerris vis-à-vis de ce type de « gros jeux », mais qui reste tout à fait cohérent quand on parle de jeux de ce volume, surtout sous licence. Avec « seulement » deux semaines de recul, puisque c’est un produit arrivé en boutiques le 13 septembre, il semblerait qu’il fasse le bonheur des joueurs, la plupart des avis étant positifs, voire élogieux.
Prévoyez de la place si vous comptez y jouer, puisque chaque joueur va avoir besoin de sa carte de vaisseau et de son support de comptabilisation des points de Gloire, de réputation, de gestion d’équipement, etc. Et cela en plus bien sûr du plateau en arc de cercle et des nombreux tas de cartes répartis tout autour. Et surtout, prévoyez du temps ! Ce n’est pas un jeu que vous aller sortir à l’apéro, puisque les parties sont annoncées entre 2 et 3 heures. C’est pourquoi je conseille ce jeu plutôt aux « gros joueurs », d’autant que les règles peuvent paraître complexes au moment du déballage. Mais il n’en est rien : le manuel d’apprentissage devrait permettre de jouer après un gros quart d’heure de lecture et de mise en place (peut-être un peu plus en tenant compte du détachage des pions la première fois). Le Guide de Référence, quant à lui, peut être mis de côté dans un premier temps. Il servira par la suite à préciser et détailler les règles, résoudre certains dilemmes précis et autres mécaniques avancées. Rien de trop effrayant si vous avez déjà tâté du Catane ou pire, Horreur à Arkham par exemple, ou mieux, si vous avez quelqu’un sous la main pour vous expliquer tout ça.
Je profite de la présentation d’un jeu Star Wars pour revenir sur ce que je disais le mois précédent à propos des événements liés au jeu X-Wing : ce n’est qu’un exemple de manifestation, mais Asmodee France et Fantasy Flight Games France organisent du 4 au 6 octobre avec la FAJIRA des rencontres compétitives (des Grand Championship) autour de plusieurs jeux sous licence Star Wars : Armada, Assaut sur l’Empire, Destiny, Légion et X-Wing. Malheureusement, cela ne se déroulera pas dans notre belle région d’Alsace, mais à Villeurbanne (à côté de Lyon) pendant la convention OctoGônes. J’invite les intéressés à consulter les pages Facebook ou les sites de FFG et Asmodee pour plus de détails ; je voulais simplement ici montrer que, comme annoncé le mois dernier, ce sont des jeux qui vivent, animés par les distributeurs français notamment, et pas seulement de façon mercantile en sortant régulièrement des extensions.
A la poupe
Arme H
J’ai fait l’impasse sur cette publication des éditions Panini Comics le mois dernier pour vous éviter une overdose de rayons gamma (et m’éviter d’avoir à faire à des lecteurs verts et énervés), mais « Arme H » me semble être une curiosité digne de s’y s’intéresser quelques minutes. Déjà, parce que le simple fait de parler d’un mélange entre Hulk et Wolverine devrait être de nature à faire soulever un sourcil intrigué aux fans les plus blasés. Un autre affrontement entre le mutant griffu et le titan vert ? Que nenni.
En parlant d’affrontement entre les deux héros, le premier de la série coïncide avec l’apparition de Wolverine dans Incredible Hulk N°180 de 1974, où le Canadien est envoyé par son gouvernement afin de mettre fin à l’affrontement entre le Géant Vert et le Wendigo. C’est donc ce qu’on a en tête au début de cet album, quand des ouvriers du Montana parlent d’une rumeur au sujet d’une créature mi-Hulk, mi-Wolverine, avant que l’on ne suive un groupe d’archéologues coincés par une tempête de neige, qui finissent par invoquer un Wendigo, sans que ce soit tout à fait un accident…

En bref, c’est Clay, notre héros du moment qui se trouve être à la fois l’objet de la rumeur et le sauveur des scientifiques. Il s’avérera être un autre produit du Département K, plus précisément du Projet Arme X, déjà à l’origine du squelette d’adamantium de Wolverine, du pouvoir régénérateur de Deadpool, de la création de X-23, et de quelques autres super-soldats un peu moins connus tels que le cyborg Garrison Kane.
Au fil des pérégrinations de Clay, qui ne demandait rien d’autre que de disparaître définitivement, nous en apprendrons plus sur ses origines, tout en suivant en parallèle les manigances de Roxxon pour prendre le contrôle de son avatar, et la vie de sa femme qui le croyait mort et va en apprendre un peu plus sur les événements. Nous croiserons aussi Docteur Strange puis Captain America, venus affronter le nouveau « héros », croyant faire face à une nouvelle menace. La formation au combat de Clay, ancien soldat des forces spéciales et ses multiples atouts surhumains ne seront pas de trop pour résister aux adversaires et embûches que Dario Agger, un vil manipulateur aux pouvoirs mystiques à la tête de Roxxon, dressera sur son chemin dans le but de le contrôler pour servir ses propres desseins, généralement à but lucratifs et fort peu écologiques.
A voir comment évoluera le héros à l’avenir, mais la curiosité est là pour l’instant, portée par une histoire très rythmée et assez fournie en éléments d’intrigues, même si on y retrouve de nombreux aspects déjà traités au détour d’aventures passées des modèles de l’Arme H. On peut parier sur une courte durée de vie de ce nouveau protagoniste, son excès de puissance et ses motivations le rendant probablement difficile à intégrer au reste de l’Univers Marvel. A voir comment l’auteur Greg Pak décidera de porter la suite de ses aventures… Précisons enfin que les dessinateurs Cory Smith et Ario Anindito sont chargés de représenter les multiples créatures étranges et la violence des combats qui jalonnent cet album, et qu’ils remplissent leur mission avec talent et de nombreux détails, pas toujours très ragoûtants. Comme le dit la formule consacrée : âmes sensibles, s’abstenir.
Lego 71044 – Disney Train and Station
Vous aviez déjà le château, vous allez pouvoir y ajouter le train ! Après le set 71040 qui représentait le château de Cendrillon tel que visitable dans le parc Magic Kingdom à Walt Disney World en Floride, voici que Lego propose depuis le 21 août à ses clients VIP (depuis le 1er septembre pour les autres) l’ensemble 71044, sobrement intitulé « Disney Train and Station », à savoir la gare et le train Disney. Cette gare est conçue dans l’esprit de celles accessibles dans les différents parcs Disney, à l’instar du train lui-même. Il ne s’agit donc pas de reproductions fidèles, mais d’adaptations tout à fait convaincantes.

Le bâtiment est comme souvent « juste » une façade, laissant l’arrière accessible pour jouer, les différentes alcôves ayant été aménagées elles aussi dans le style d’une gare de parc Disney. Les détails foisonnent, sans pour autant tomber dans la surcharge, donnant à l’ensemble un aspect très agréable et réaliste. L’extérieur est ainsi pourvu d’un fronton sérigraphié, d’une horloge, de lampes, de drapeaux, d’ornements de toit, etc. L’intérieur laisse apparaître une zone d’attente avec banc et panneaux d’affichage au rez-de-chaussée, et une salle qui semble un peu plus cossue à l’étage, avec des tapis, des rideaux et une maquette du train. Enfin, la tour héberge un petit espace qui pourrait être un débarras encombré. De nombreuses autres décorations viennent agrémenter ces espaces, les rendant très vivants et crédibles.
Le train est doté d’une locomotive à l’ancienne, bien évidemment, mais aussi d’un indispensable tender ornée de la mention Disney Railroad. Deux wagons viennent compléter le convoi, l’un ouvert avec un toit en imitation toile qui pivote pour permettre d’installer les minifigurines sur les multiples sièges, l’autre fermé dans un esprit plus luxueux. L’intérieur de cette voiture-salon est aussi aménagé, tout confort, avec trois sièges et une table sur laquelle trônent un service à thé et un bouquet de fleurs. De quoi faire voyager les cinq personnages inclus dans le set : Mickey, Minnie, Dingo, Tic et Tac. Enfin, un voyage en seconde classe uniquement puisque les fauteuils de la voiture-salon ne sont pas conçus pour y fixer les figurines, contrairement aux sièges de l’autre wagon, même si elle s’ouvre en enlevant un panneau de côté. A noter que Mickey porte une tenue spécifique de conducteur de train du temps des locomotives à vapeur aux Etats-Unis, alors que le duo d’écureuils porte des uniformes rappelant ceux des contrôleurs ou employés de gare de la même époque. Dingo et Minnie portent des tenues habituelles pour eux. Celle de Minnie est rouge, la différenciant de son équivalent que l’on pouvait trouver dans les sachets à l’unité au mois de mai.
Qui dit voyage en train dit rails, naturellement, c’est pourquoi l’ensemble contient 16 rails courbes et 4 rails droits (autant que le train de passagers de la gamme City disponible actuellement). Egalement inclus, le Hub Lego Powered Up et le moteur de train, à incorporer au tender, afin de motoriser le tout et de le contrôler grâce à l’application dédiée sur votre tablette ou smartphone, via Bluetooth, ou par la télécommande Lego, vendue séparément. Le système d’éclairage LED Light existant chez Lego et connectable au Hub n’est dans le cas présent ni fourni, ni prévu. Il faudra dont adapter un peu tout ça si vous voulez illuminer l’engin.
Avec ses 2900 pièces pour le tout, cet ensemble reste très attractif malgré son prix de 329,99€ annoncés sur le site Lego. Peu de bémols sur le set, parmi lesquels cependant les autocollants, pas toujours faciles à disposer de façon parfaitement esthétique, semble-t-il. Une belle pièce, qui, avec le Château, viendra je l’espère inspirer aux AFOL (Adult Fan Of Lego) des dioramas de parcs Disney…