Un octobre Maléfique !

Le retour du Mal, de la glace et beaucoup d’espace ; tout cela s’annonce bien sombre sur le papier mais tellement bien en vrai ! Vérifions ça ensemble.
On est parti !

A l’horizon

La Star du Mois

C’est bientôt Halloween, et pour paraphraser Vigo, le Fléau des Carpates, considérons que c’est la saison du Mal qui approche… notamment au cinéma avec un second volet pour Maléfique, réalisé par Joachim Rønning, sombrement intitulé « Le Pouvoir du Mal », ou Maleficent : Mistress of Evil (Maléfique : Maîtresse du Mal) en version originale, arrivé sur les écrans français le 16 octobre.

A la fin du premier film (attention spoilers) réalisé par Robert Stromberg, nous avions laissé Maléfique, majestueusement interprétée par Angelina Jolie, heureuse et en paix, après avoir trouvé la rédemption, mais aussi une intégrité physique renouvelée et, il faut bien le dire, sa vengeance. Aurore, incarnée par Elle Fanning, avait pris la tête du royaume réunifié, à la place de son père, et les créatures magiques de la Lande avaient retrouvé leur cadre de vie idyllique. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, après cette intéressante relecture de la célèbre histoire de « La Belle au Bois Dormant ». Un seul élément manquait par rapport à l’histoire contée dans le long métrage d’animation de 1959.

Maléfique : Le Pouvoir du Mal

Lequel ? Le mariage d’Aurore et du Prince Philippe. A en croire la bande annonce, cela sera l’élément déclencheur de l’intrigue de ce nouvel opus, dans lequel la jalousie replongera Maléfique vers son côté le plus sombre. A moins qu’un crossover fasse du Baron Mordo le méchant du film, puisque Chiwetel Ejiofor est au casting, mais cela semble bien moins probable*.

* Pour ceux qui n’ont pas la référence, l’acteur incarne un personnage Marvel nommé Mordo dans le film Docteur Strange de 2016, à la fin duquel il devient le vilain tel qu’on le connaît dans les comics.

Pin Trading

Halloween toujours, mais du côté de Disneyland Paris cette fois, où la saison bat son plein, notamment avec les soirées spéciales des 26 et 31 octobre, mais aussi avec les pins du mois. Certains étaient déjà disponibles depuis septembre, et d’autres sont venus compléter cette gamme depuis le 5 octobre. Il s’agit d’une mini-série de trois pins, portant la mention « Are you brave enough ? » (Etes-vous assez courageux ?) et dédiés aux principales sources de peur aux parcs en cette période, à la savoir la Tour de la Terreur, particulièrement de circonstance, représentée par l’ombre inquiétante de l’un de ses grooms, Maléfique, qui trône toujours dans sa forme reptilienne sous le Château, et Ursula, la star du spectacle « Attention… Méchants ! » qui se tient au Théâtre du Château. Le 19 octobre ont aussi été diffusés trois pins en édition limitée consacrés à Lilo, déguisée en sorcière, Stitch et Souillon chacun dans une citrouille.

Autres compléments de pins de fête, ce sont Dumbo et Panpan, porteurs du traditionnel bonnet de Père Noël, qui sont apparus le 12 octobre. Le même jour, ce sont surtout des pins « 2020 » qui ont fait leur apparition dans les boutiques ! Tic et Tac, Minnie, et enfin Mickey accompagnent le chiffre annonciateur du Nouvel An. Ajoutons à cela un pins médaille , un booster de quatre pins (Mickey, Minnie, Donald et le logo 2020 incluant les contours de la tête de Mickey) et une lanière, et la panoplie est complète pour ceux qui veulent prendre un peu d’avance.

Aussi en avance, la série sur le film la Reine des Neiges 2, à paraître le mois prochain, est mise en vente depuis le 19 octobre : une lanière, une pochette pour la compléter, des pins individuels pour Anna, Elsa et Olaf, un pins de groupe où ils sont rejoints par Kristoff et Sven et enfin un booster avec le renne, son maître, Elsa en tenue aquatique et l’Esprit de l’Eau.

Pour finir, mentionnons encore une série de cinq pins et une lanière aux couleurs américaines, puisque tous sont des variations sur le thème de Mickey et du drapeau des Etats-Unis. Une curiosité qui, sans être dépourvue d’intérêt, devra probablement trouver son public dans le parc parisien. N’oublions pas non plus avant de conclure que la série de médailles en édition limitée se voit à nouveau complétée par modèles, cette fois agrémentés de Figaro, Pinocchio et Sven, ainsi que celle des humeurs de Stitch qui voit poindre la timidité ce mois-ci.

Disney Princesses Charms

C’est la jeune écossaise et princesse rebelle Mérida qui s’affiche sur le charm de ce mois d’octobre. Si la flamboyante crinière rousse de l’archère peut rappeler les couleurs des feuilles mortes, c’est du bleu ciel qui soutien le tout avec le fond du portrait et les deux perles de l’ensemble. La breloque elle-même est très classique, puisque simplement ronde, sans aucun ornement autre que la bordure dorée, contrairement à presque toutes les autres de la série. Un discret soleil d’automne pointe timidement son nez en arrière plan, mais en illustration et non en incrustation. L’illustration n’en reste pas moins belle et bien choisie.

Disney Princesses Charms

Disney Wisdom Collection

Votre vœux est réalisé, le Génie de la Lampe arrive chez vous via la collection Wisdom de ce mois d’octobre. Peluche, t-shirt, mug empilable, carnet, pins, clochettes et tambours, venez adorer l’idole. Je me laisse emporter, mais à part les instruments, tout y est, y compris pour la peluche, de la barbiche à la volute de fumée en guise de membres inférieurs. Ses bracelets sont argentés et non dorés, mais c’est pour rester proche des tons bleus de cette série. Pas d’Aladdin en pins, mais Abu tenant la lampe, ce qui s’accorde d’autant mieux avec la broche du Génie. Bien que similaire au pins classique sorti en août à Disneyland Paris, le pins d’Abu est bel et bien différent de celui-ci, et pas seulement dans la couleur : il tient bien la lampe à bout de bras, mais il regarde dans l’autre sens, et soutien l’ustensile des deux mains. La pose est donc plus amusante, moins solennelle, et constitue donc bien un pins original, pas une simple copie bleutée.

Disney Wisdom Collection Octobre 2019

La citation du mois, énoncée par le narrateur du film, est contenue dans un nuage de fumée, comme si elle surgissait elle-aussi de la lampe merveilleuse : « Like so many things, it’s not what is outside, but what is inside that counts » (« Comme tellement de choses, ce n’est pas ce qui est à l’extérieur qui compte, mais ce qui est à l’intérieur »). A l’instar de Merlin le mois dernier, la citation sera accompagnée sur le t-shirt de la représentation du Génie.

Sortie vidéo de Toy Story 4

Le quatrième opus d’Histoire de Jouets arrive sur les étagères le 30 octobre ! Retrouvez vos héros préférés ainsi que Fourchette et d’autres petits nouveaux dans les éditions DVD du film sorti au cinéma le 26 juin 2019… Je suis un très mauvais publicitaire, et la critique sur notre site vous donnera bien plus envie de le revoir, ou de le voir si ce n’est pas déjà fait !

Sortie vidéo de Toy Story 4

Cela devient une habitude, mais la version DVD ne contiendra que le film, alors que les bonus seront présent dans les éditions Blu-Ray, que ce soit la version simple ou celle accompagnée de l’édition 3D. Attention cependant, seuls les descriptifs de la version 3D annoncent l’intégralité des bonus, mais ils sont généralement présents sur le Blu-Ray seul aussi.

Seront à coup sûr en commun, le commentaire audio du réalisateur Josh Cooley et du producteur Mark Nielsen, et deux reportages, Le relooking de Bo et Les histoires de jouets. Sont donc annoncés en plus dans le coffret combo Blu-Ray 2D + 3D quatre mini-reportages, le portrait de cinq des nouveaux protagonistes, six scènes coupées et les bandes-annonces. A voir si tout sera bien présent sur la version Blu-Ray de base.

J’hésite à mentionner la magnifique édition Steelbook proposée par la Fnac, comme elle semble être déjà en rupture (à moins qu’elle ne soit pas encore en vente), mais elle vaut le coup d’œil, avec sa couverture sobre et efficace, et qui annonce subtilement d’une certaine façon le destin du groupe.

Pour les collectionneurs, ou ceux qui n’auraient aucun Toy Story, les coffret DVD et Blu-Ray des quatre films de 1995, 1999, 2010 et 2019, sont annoncés, eux aussi pour le 30 octobre. A noter – avec joie – que des bonus seront bien présents, pour les quatre films, même s’ils seront moins nombreux dans l’édition DVD ! Et là encore, une version spéciale Fnac en coffret métal (et indisponible au moment où j’écris), mais plus classique visuellement.

Les sorties du 4 octobre

Depuis le 4 octobre, le secret est levé sur les jouets liés aux sorties cinéma de fin d’année, à savoir la Reine des Neiges 2 et Star Wars IX. Vous pouvez donc enfin retrouver en Shop Disney mais aussi en magasins « traditionnels » de nombreux produits dérivés de ces licences. Poupées, aires de jeux, costumes, jeux d’imitation ou de société, il y a vraiment de tout. Arrêtons nous sur quelques un seulement pour des raisons évidentes de temps.

Le géant de la petite brique, Lego, profite des deux licences pour étendre ses gammes avec pas moins de seize nouvelles références.

  • 43172 Le Palais des Glaces Magique d’Elsa
  • 41169 Olaf
  • 41168 La Boite à Bijoux d’Elsa
  • 41167 Le Château d’Arendelle
  • 41166 L’Aventure en Calèche d’Elsa
  • 41165 L’Expédition en Canoë d’Anna
  • 41164 La Cabane Enchantée dans l’Arbre
  • 10899 Le Château de la Reine des Neiges
  • 75257 Faucon Millenium
  • 75256 La Navette de Kylo Ren
  • 75255 Yoda
  • 75254 AT-ST Raider
  • 75250 La poursuite en speeder sur Pasaana
  • 75249 Y-Wing Starfighter de la Résistance
  • 75248 – A-Wing Starfighter de la Résistance
  • 75246 Le Canon de l’Etoile de la Mort
Le palais de la reine des glaces d'Elsa
Le Faucon Millenium en Lego

De quoi passer de nombreuses heures de montage en famille ! Dès 7 ans en Star Wars, à partir de 2 du côté de la Reine des Neiges grâce à une boite de la gamme Duplo. De bien belles pièces, à mon goût. La série Star Wars, particulièrement, relève le niveau, après une série de produits « Solo » en demi-teinte (mais une belle gamme Vingtième Anniversaire), si l’on excepte ce nouveau Yoda qui semble avoir plutôt une tête de Gremlin que de Maître Jedi, mais ça n’engage que moi.

Funko, de son côté, propose de remplir nos vitrines avec une série pour chaque licence. Côté Frozen 2, outre Anna, Elsa (plusieurs variantes) et Olaf que l’on peut trouver en coffret de trois (et même de quatre avec Kristoff) ou séparément, en version adulte ou enfant pour les deux héroïnes, vous pourrez aussi faire l’acquisition de Kristoff et Sven, naturellement, mais aussi des nouveaux comme Matthias, le géant de pierre, ou encore Nokk, ce dernier présent sous la forme d’une figurine plus grande que les autres, à savoir six pouces, ou quinze centimètres, contre une dizaine de centimètres pour les classiques. Pour Star Wars, ce sont bien sûr les héros Rey, Poe, Finn, Rose ou encore BB-8 mais aussi Kylo Ren en version Leader Suprême (seul ou dans son TIE Whisper) que l’on retrouve à l’occasion du film « L’Ascension de Skywalker ». S’ajoutent à la liste les petits nouveaux D-0, Lieutenant Connix, Zorii Bliss ou encore les Jet Trooper du Premier Ordre et des Sith, ainsi qu’un vieux de la vieille, l’inénarrable Lando Calrissian.
On peut encore ajouter à cette sortie à l’occasion du Force Friday des Pop tirées de la future série « The Mandalorian », avec The Mandalorian, Cara Dune, IG-11, KUIIL, ainsi que deux autres issues du jeu à venir « Star Wars Jedi : Fallen Order » : Cal Kestis et l’inquisitrice nommée « Second Sister ».

La marque Hasbro bénéficie aussi de la licence Frozen et décline encore une fois son célébrissime Monopoly aux couleurs du film « La Reine des Neiges 2 », où vous n’achèterez pas les rues d’Arendelle ou la boutique d’Oaken, mais des moments du film, semble-t-il : Jour du Couronnement, Transformation, etc, bien que certains correspondent évidemment à des lieux. Même film, même fabriquant, mais autre domaine, ce sont bien sûr de nombreuses poupées qui arrivent, avec les nouvelles tenues de circonstance, les nouvelles chansons pour les poupées musicales et les nouveaux personnages, comme Nokk, l’esprit de l’eau, que l’on retrouve en version translucide et en coffret avec Elsa. Une mention particulière pour le coffret proposant Anna et Kristoff dans des tenues assorties et très bien réalisées. Star Wars n’est évidemment pas en reste en matière de figurines, mais aussi avec un nouveau masque sonore et lumineux de Kylo Ren, en version Leader Suprême, et surtout des sabres-laser, dont un modèle permet d’enregistrer puis diffuser sa voix. Une fonctionnalité inattendue, mais souvent amusante et appréciée des enfants. D-0 aussi se décline en différentes version, de la peluche à la figurine à friction, ou même en version télécommandée comme BB-8 avant lui. J’attends avec impatience de voir si des petits malins arriveront à le convertir en Zéro (de l’Etrange Noël de Monsieur Jack) pour Halloween, les deux « visages » ayant une apparence assez proche.

Funko, la Reine des Neiges 2
Poupée Le Reine des Neiges 2, Anna et Kristoff
Star Wars 9, droïde

A la poupe

Twisted Tale

Voici un lien entre le mois passé et ce mois d’octobre, puisque la collection Twisted Tale s’agrémente de trois nouveaux titres, pour tous les amateurs de méchants et/ou d’histoires alternatives.

Dans Profondeur de l’océan, paru le 11 septembre, Liz Braswell se demande ce qui se serait passé si Ariel n’avait pas vaincu Ursula : elle serait devenue reine à la place de son père, mais muette, alors que la sournoise sorcière tentaculaire gouvernerait à la surface le royaume du Prince Eric. Mais ensuite ?

N’écoute que moi, continue de répéter Mère Gothel, sous la plume de Serena Valentino. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui motive cette femme à prolonger sa vie en séquestrant une jeune fille aux cheveux magique, tout en jouant les mères surprotectrices ? La peur de la mort n’est peut-être qu’une partie de la réponse.

Renouveau, écrit par Jen Calonita, publié le 30 octobre, se penche sur le cas d’Elsa, devenue reine d’Arendelle à la mort de ses parents, et confrontée à la résurgence de ses pouvoirs. Elle est obligée de subir cette épreuve seule, à moins que… Qui est la jeune fille dont elle revoit le visage, semblant provenir de ses souvenirs d’enfance ? L’a-t-elle connue et oubliée ? Et pourquoi ?

Une fois n’est pas coutume, projetons nous dans l’avenir le temps de mentionner rapidement Les Etranges Sœurs, écrit aussi par Serena Valentino et attendu en version française le 20 novembre prochain. Cet ouvrage est un peu en marge de la collection, puisqu’il semble consacré à trois personnages originaux, Lucinda, Ruby et Martha, que l’on peut rapprocher des Parques romaines, puisqu’elles tisseraient le destin des personnages que l’on connaît, occasionnant ainsi le basculement vers le Mal de divers protagonistes tels que Maléfique, Gothel, la Méchante Reine, et bien d’autres…

Twited Tale - Renouveau
Twited Tale - Les Etranges Soeurs
Twited Tale - Profondeur de l'Océan
Twited Tale - N'écoute que moi

Munchkin Ducktales

Encore une originalité éditoriale, puisqu’il s’agit là d’une sortie… américaine. Mais la probabilité d’une sortie en version française étant des plus réduite, parlons-en maintenant !

Dans sa version de base, Munchkin est un excellent jeu de société où chaque joueur incarne un héros caricaturant un personnage de jeu de rôle d’heroic-fantasy, dans le but d’en faire le plus « gros bill » possible. Il s’agit donc d’un jeu parodique, largement humoristique, mais à la mécanique bien huilée. Se présentant sous forme de cartes, il demandera aux joueurs d’explorer des pièces virtuelles contenant généralement un monstre à combattre, afin de gagner des niveaux d’expérience mais aussi de l’équipement pour augmenter sa puissance de combat, et donc vaincre des monstres plus forts, pour accumuler encore plus d’expérience, etc. Le tout visant à être le premier à atteindre le tant convoité niveau 10.

Le déroulement est simple : vous commencez par ouvrir la porte en piochant une carte donjon. Si c’est un monstre, vous devez l’affronter (ou fuir, mais ça n’est pas envisageable, n’est-ce pas ?). Vous additionnez donc votre niveau actuel, la force accordée par vos équipement (limités par votre nombre de mains, têtes, etc.) et d’éventuels bonus accordés par des potions temporaires ou autres, et si vous surpassez la puissance du monstre, bravo, vous gagnez un niveau et autant d’équipement que mentionné sur la carte du monstre. Si c’est insuffisant, vous vous faites rétamer en beauté, avec toutes les subtilités et conséquences décrites sur la carte du monstre. S’il n’y a pas de monstre, vous pouvez piller la pièce en piochant une carte de la pile Donjon (et non Trésor), mais vous ne gagnez pas d’expérience. Mais comme vous aimez taper, et que vous voulez de l’expérience, en l’absence de monstre, vous pouvez en affronter un en le mettant en jeu depuis votre main (les fameuses cartes Donjon). Mais la porte peut aussi révéler une malédiction qui s’abattra sur vous sans aucune pitié, souvent accompagnée de rictus ou de moqueries de vos adversaires, surtout quand il s’agit de la terrible malédiction du Poulet sur la Tête.

C’est un peu trop simple, alors pourquoi est-ce un excellent jeu ? Evidemment pour sa dimension parodique, puisque les équipements et les monstres font régulièrement références à des univers bien connus des rôlistes (gobelins, vampires) mais aussi des geeks en général (Cthulhu et ses horreurs indicibles, par exemple), côtoyant des créatures originales telles que la redoutée Plante en Pot. Mais aussi et surtout pour les composantes d’interaction dont je n’ai pas encore parlé : si un joueur se sent un peu juste pour battre un monstre, il peut demander de l’aide, et se voir rejoindre dans le combat par un autre. Afin d’obtenir l’aide, il devra négocier les termes de l’association, notamment le partage du butin. Encore trop simple pour être intéressant… Les autres joueurs ont la possibilité d’ajouter de la difficulté (et donc des récompenses) aux combats en y ajoutant des monstres. Ça devient intéressant. Les participants au combat peuvent user de subterfuges pour le remporter, mais aussi trahir et le fuir en laissant l’allié temporaire faire face seul aux conséquences de la défaite… ou rester jusqu’au bout et sournoisement rafler toutes les récompenses grâce à un habile stratagème. Je vous laisse imaginer toutes les variantes de trahisons et de coopération possibles.

Le succès de ce jeu de Steve Jackson Games a permis à ses créateurs d’agrémenter le jeu de base avec de multiples extensions, puis de dériver le concept dans différents univers (Star Munchkin, Munchkin Zombies, Munchkin Vampire, Munchkin Steampunk, …) et même avec des licences (Warhammer, Pathfinder, Harry Potter, Marvel et d’autres) dont celle qui nous intéresse ici, à savoir « la Bande à Picsou », autrement dit « Ducktales » dans la langue de Mickey. Vous y incarnerez Picsou, Riri, Fifi, Loulou ou d’autres personnages de la série, toujours dans le but d’accumuler des richesses et d’atteindre le niveau 10, en affrontant des têtes connues comme Miss Tick ou encore les Rapetou, munis de votre Sou Fétiche ou peut-être même du Manuel des Castors Juniors.

La licence Disney (ou les autres) étant parfois un bon moyen de présenter des jeux originaux aux joueurs désespérément bloqués dans les grands classiques (oui Monopoly, c’est de toi qu’on parle), croisons les doigts pour que cette version arrive chez nous, traduite, dans les délais les plus brefs. Le Munchkin Warhammer arrivant le mois prochain en version française (constituant ainsi, sauf erreur de ma part, la première adaptation d’un Munchkin à licence en version française), on a tout de même un mince espoir que Ubik / Edge Entertainment se penche à l’avenir sur Ducktales.

Munchkin Ducktales
Munchkin Ducktales