Le repos Disney bien mérité !
C’est les vacances, donc on va faire court (et très en retard) pour vous laisser retourner profiter au maximum avant la rentrée, d’autant que l’actualité est un peu légère. Pas de cinéma ce mois-ci, alors on va lire et jouer !
On est parti !
A l’horizon
Pin Trading
Pas de nouveau film, donc pas de star du mois, alors on attaque directement par le pin trading, qui prend de l’avance puisque les pins de Noël sont déjà arrivés ! Une première série sur ce thème est disponible depuis le début du mois, sous la forme de quatre pins solo, un booster et une lanière. Ce sont les princesses qui ont les honneurs du pack, avec Belle, Blanche-Neige, Raiponce et Ariel, chacune munie d’une cape rouge bordée de blanc. Quant aux individuels, vous pourrez retrouver Clochette d’une part, et Mickey et Minnie d’autre part, tous en tenue de Père Noël. Les deux derniers sont Lumière et Bigben, portant le bonnet rouge typique.
La série de médailles entamée en juillet (avec Mickey sorcier, Polochon et Peter Pan) se poursuit ce mois-ci avec Lumière, Minnie et Clochette, toujours en édition limitée. Pour rester du côté des collectors, une mini-série (peut-être à suivre ? Une première série avait été proposée le 14 juillet selon le site de la créatrice) de trois pins annoncés comme inspirés de « The Cherry Blossom Girl » ont été publiés au milieu du mois au Disney Village et représentent Pascal, Dinah et Panpan portant chacun une fleur.
Tic et Tac viennent quant à eux enrichir la série « Best Friends », celle sur Stitch se complète avec le petit extra-terrestre exaspéré, et hors série, nous retrouvons Blanche-Neige sur un carrousel, un Mickey sorcier et une Fée Clochette somme toute relativement basique, ce qui est dommage pour une édition limitée.
Le reste des sortie du mois est plutôt disparate, puisqu’on peut trouver pêle-mêle Bambi, Apu et la lampe magique, Merlin l’enchanteur, ou encore deux Stitch plus ou moins dégoûtants (le première nettoie son nez avec sa langue, l’autre câline la poupée Souillon avec un caneton sur la tête), sans oublier un Dumbo maquillé en clown très mignon.
Disney Princesses Charms
C’est la princesse à la chevelure magique qui apparaîtra à la toute fin de ce mois d’août dans la collection des Charms. Pas de Fleur d’Or sur le motif, étonnamment ! Mais la breloque elle-même évoque une forme de fleur, et le fond rose derrière Raiponce laisse apparaître quelques motifs floraux stylisés. Les perles sont bien évidemment d’un rose/violet qui rappelle la couleur de la robe de la princesse aux cheveux démesurément longs. Pour la première fois, aucune incrustation de pierre n’est présente sur le charm, la forme et le motif de fond ne laissant probablement pas assez de place à un tel ornement.

Disney Wisdom Collection
Les articles estampillés Wisdom de ce mois d’août reflètent la température ambiante par une couleur orangée fort à propos, et c’est le Prince de la Forêt qui y distille sa sagesse. Plus exactement, c’est une citation de Panpan qui s’impose : « If you can’t say something nice… don’t say nothing at all » (« Si tu ne peux rien dire de gentil… ne dis rien du tout »).
Du fait de la couleur choisie pour la collection, la peluche Bambi est assez proche de l’original, mais le t-shirt sera peut-être un peu chaud sous le soleil estival. Le carnet pourra être utile pour la rentrée qui approche, et la tasse est elle aussi ornée de la citation et de branches fines au feuilles violettes, mais ces deux articles ne comportent pas de représentation du petit faon, contrairement au vêtement.

Les trois pins ont un rendu assez étrange, ou du moins qui me frappe plus que pour ceux des précédents mois : peut-être est-ce la proximité du orange choisis et du brun original de Bambi qui produit cet effet, mais les nuances utilisées pour Fleur tirent, elles, sur le brun et ont elles aussi un effet… particulier ; comme si les personnages étaient surexposés, ou radioactifs, je ne sais pas. C’est évidemment une vue personnelle, à chacun de juger.
Sortie vidéo de Dumbo
L’éléphant volant mis en scène par Tim Burton revient, cette fois en vidéo, le 31 août, dans quatre éditions différentes et une variante.
Le DVD sera livré nu, sans bonus, basique. Le Blu-Ray accueillera de son côté neuf scènes coupées, un clip et cinq autres reportages. Ce disque du film en 2D et des différents bonus sera aussi présent dans l’édition 3D Active ainsi que l’édition 4K Ultra HD, parallèlement aux disques spécifiques à ces éditions.
A côté de ces éditions relativement classiques, la Fnac nous propose l’édition 4K Ultra HD mais en steelbook. Un boîtier métallisé qui modifie à peine le visuel de l’éléphanteau, mais en le plaçant sur un fond imitation bois représentant un panneau publicitaire aux couleurs de l’attraction principale du cirque de Max Medici (interprété par Danny DeVito).

Pour ceux qui l’auraient raté au cinéma, c’est l’occasion de retrouver la vision de Burton sur le classique Disney de 1941, avec Colin Farrell, Eva Green et Michael Keaton.
Sortie vidéo d’Avengers : Endgame
Autre sortie en DVD et Blu-Ray, il s’agit du blockbuster super-héroïque qui a tout explosé au box office cette année, à savoir Avengers : Endgame, mais peu d’informations sont disponibles sur le contenu bonus de ces éditions.
Néanmoins, il y a fort à parier que des scènes coupées seront présentes, puisqu’une ressortie cinéma en contenant a été produite. D’ailleurs, il ne serait pas surprenant que dans quelques mois cette nouvelle version sorte elle aussi en galette, aucune mention n’étant faite quand à la version présente sur les éditions qui arrivent le 30 août.
Le DVD sera livré nu, sans bonus, basique. Tiens, il y a de l’écho… Le Blu-Ray comportera donc le film et les bonus à découvrir, et il sera là aussi présent avec les éditions 3D Active et 4K Ultra HD.

Là où cela redevient intéressant, surtout pour les collectionneurs, c’est l’existence de version collector en boîtier métal. La Fnac propose une version steelbook de la version 4K Ultra HD (mais qui semble déjà épuisée suite aux précommandes) ainsi qu’un plus gros boîtier contenant les trois premiers films Avengers et une carte pour obtenir le quatrième à sa sortie, accompagnés de l’affiche du film Avengers Endgame et six « photos collector » des principaux héros de l’équipe. Mais là aussi, la précommande semble avoir épuisé les stocks.
Cependant, Zavvi propose aussi un boîtier collector rassemblant le steelbook, de la version 4K ou de l’édition 3D, au choix, une « gift box », quatre badges des têtes des héros de profil, cinq cartes métallisées et un étui pour le steelbook. Attention : aucune mention de version française n’est visible sur la fiche-article, et le site Steelbookpro.fr annonce que la version 4K ne contiendra que la version québécoise. Et la sortie des ces collectors est un peu plus tardive, puisque annoncée pour le 2 septembre.
Immortal Hulk, tome 2 – La Porte Verte
Restons dans les comics avec le deuxième tome de la série Immortal Hulk chez Panini Comics, écrite par Al Ewing et illustrée par Joe Bennett, Lee Garbett et Martin Simmonds, derrière une couverture évidemment magnifique puisque réalisée par Alex Ross.
Hulk, de retour, se déchaîne contre les Avengers, obligés d’accepter des dommages collatéraux importants et d’utiliser une arme secrète développée par Tony Stark afin de mettre fin à la rage de leur ancien allié et de le capturer. Une fois cela fait, le monstre créé par les rayons gamma tombe aux mains du Général Fortean qui le traquait, et le confie à une organisation consacrée à tester les limites des pouvoirs du colosse. Mais si l’éthique semble absente de leurs expérimentations, ce n’est pas le cas de l’imagination pour explorer les possibilités qui leurs sont offertes. Sans en dire trop, c’est assez « graphique », comme on dit, donc soyez prêts. Même sans compter le passage de Hulk dans ses labos, la Base Ombre se permet d’expérimenter sur d’autres sujets, avec des résultats… perturbants.
Mais si j’en parle ici, c’est aussi une excuse pour en profiter pour vous conseiller le premier tome, publié en mars de cette année, du même auteur mais avec Joe Bennett, Leonardo Romero, Paul Hornschemeir, Marguerite Sauvage et Garry Brown aux illustrations. Intitulé « Ou est-il les deux ? », le premier recueil de cette série tourne une nouvelle page de l’histoire du héros aux deux facettes. Le Géant Vert était considéré comme mort, abattu par Hawkeye d’une flèche spéciale en pleine tête, à la demande de Bruce Banner, l’alter-ego du géant de jade, au cas où la situation lui échapperait. Ce qui s’est donc produit.
Si le tome 2 n’est pas aussi surprenant, bien que riche en rebondissements et en choix visuels assez horribles (ou plutôt horrifiques, puisque le dessin reste de qualité), le premier volume avait le mérite de lancer de nouvelles thématiques autour de l’un des plus vieux héros de l’écurie Marvel, qui a donc beaucoup vécu et exploré moult facettes du personnage au cours de ses 57 ans d’existence. L’histoire se poursuit donc ce mois-ci un peu plus dans l’action et autour des machinations des antagonistes, avant de se terminer sur une déclaration de mauvais augure pour les protagonistes : « bienvenue en enfer ».


Han Solo – Cadet Impérial
Cet album, lui aussi publié par Panini Comics, contient une aventure du jeune Han Solo, se déroulant entre les épisodes 3 et 4 de la saga cinématographique, avant l’essentiel des événements visibles dans Solo : A Star Wars Story.
En effet, si le début de l’album correspond – de manière résumée – au début du film, avec un jeune Han poursuivi par la pègre et s’engageant dans l’armée de l’Empire pour sauver sa peau, l’auteur, Robbie Thompson, va, lui, poursuivre immédiatement l’histoire, et se concentrer sur la partie de la vie du désormais nommé Solo ellipsée dans le film, à savoir sa « carrière » dans l’armée impériale.
Bien évidemment, Han va tout d’abord subir littéralement la formation de base de l’armée impériale en vue d’entrer à l’académie de pilotage. Il y fera étalage de son insubordination légendaire, et en subira les conséquences. Ce n’est pas trop gâcher l’effet de surprise que de dire qu’il s’en sortira et démontrera ensuite rapidement ses capacités de pilotage et de débrouillardise.

Leonard Kirk illustre tout cela de main de maître, variant couleurs et décors détaillés en fonction des lieux présentés, et en retranscrivant l’action de manière claire et dynamique. A noter aussi que si l’histoire est basée sur le film, ce n’est pas le cas des graphismes. Seules les couvertures originales, reproduites dans ce volume, représentent Solo sous les traits de Alden Ehrenreich. Au cours de l’histoire, le trait est moins détaillé, ne recherchant pas à ressembler à qui que ce soit, mais seulement à transcrire au mieux les expressions des personnages.
A la poupe
X-Wing 2.0
Le mois de juillet voyait poindre sur les étales des boutiques spécialisées plusieurs extensions pour la version 2.0 de X-Wing : le Chasseur Royal Naboo N-1, le Bombardier de Classe Hyena, le B-Wing A/SF-01 et le Transport de la Résistance
Certes ces sorties sont intéressantes pour les joueurs, mais ici c’est un peu plus une excuse pour vous parler du jeu de manière générale. X-Wing est un jeu de bataille avec figurines (dans l’univers de Star Wars, bien sûr), ou chaque joueur constitue sa force de combat spatiale avec des vaisseaux et leurs pilotes, mais aussi des tactiques et d’autres éléments représentés sous forme de cartes, qui vont venir influer sur les capacités des engins choisis. Pour constituer cette force, un certain nombre de « points d’escouade » est attribué à chaque adversaire, qu’ils vont dépenser pour acheter les différents éléments. Il faudra donc, comme la plupart des jeux de ce type, trouver les meilleures synergies entre tous ces paramètres et tirer le meilleur parti de chacun. Vous pouvez aussi jouer de manière plus détendue en prenant les vaisseaux qui vous plaisent, sans plus de préoccupations techniques, et faire simplement une petite partie entre amis, le jeu étant relativement simple à prendre en main. A noter que si l’objectif de base est de liquider tous les engins adverses, il est aussi possible de fixer des objectifs à remplir au cours de la partie pour remporter la victoire.
Plusieurs factions sont disponibles, afin que chacun y trouve son compte. En résumé, on peut diviser tous les vaisseaux en trois blocs : le Côté Lumineux (l’Alliance Rebelle, la Résistance, la République), le Côté Obscur (l’Empire, le Premier Ordre, les Séparatistes) et la faction neutre, nommé « Racailles et Scélérats ». Vous trouverez donc aussi bien les classiques X-Wing et TIE Fighter que le Firespray de Boba Fett ou l’Infiltrateur Sith de Darth Maul.
Evidemment, la constitution de la force ne fait pas tout. Il faut ensuite la diriger au combat, en décidant sur le terrain (en l’occurrence l’immensité de l’espace) quelles manœuvres réaliser avec chaque unité et à quel moment, quelles tactiques employer, quelles ressources mettre en œuvre. C’est là qu’une dose d’aléatoire entre en jeu, puisque les actions de combat vont se résoudre par un lancé de dés pour décider de l’échec ou la réussite de chacune. C’est bien entendu un hasard contrôlé puisqu’il faudra jauger la difficulté des actions à l’aune des capacités de ses unités, afin que le lancer de dés ait de bonnes chances de réussite.
Je ne détaillerai pas les règles ici, mais pour les intéressés, je vous dirigerai vers la chaîne Youtube de Edge Entertainment France, l’éditeur de la version française du jeu, qui propose un tutoriel très clair en quatre courtes vidéos, détaillant les figurines, leurs capacités, les manœuvres et la manière de les réaliser (des accessoires sont en effet présents pour mesurer les déplacements, déterminer les virages, etc.). Pour les articles, les règles détaillées, les erratas et autres mises à jour, il faudra vous rendre sur le site français de Fantasy Flight Games (lié à Edge Entertainment).
Pourquoi parler de ce jeu via un prétexte ? Parce que ce jeu est à la fois acclamé par la critique et les joueurs, mais aussi parce qu’il est très suivi par les éditeurs. En effet, de nombreux tournois sont organisés régulièrement, réunissant une communauté fidèle d’une part, et que de nombreux vaisseaux sortent régulièrement, ainsi que des mises à jours et des correctifs des règles, des cartes et des valeurs afin d’améliorer l’équilibre du jeu et de le faire vivre d’autre part. Pour exemple, le jeu de base date de 2012, et se voit doté en 2018 d’une version 2.0 avec des kits de conversion pour continuer à utiliser la cinquantaine de vaisseaux existant en parallèle avec les nouveaux, ou les rééditions actualisées d’anciens. La cerise sur le gâteau est la simplicité de prise en main du jeu pour débuter, et sa profondeur par la suite.
Le point faible du jeu est peut-être son coût, comme pour la plupart des jeux de ce type : si la boite de base peut-être trouvée autour de 35€ et contient tout le nécessaire pour jouer à deux (trois chasseurs, des marqueurs en tous genres, des dés, les règles, etc.), il faudra débourser entre 15 et 20€ pour chaque vaisseau supplémentaire (et son matériel), voir plus pour les packs et les engins plus volumineux (comptez jusqu’à près d’une centaine d’euros pour les vaisseaux capitaux comme le Raider Impérial ou le Tantive IV). Mais à ce prix là, les figurines sont de grande qualité et pré-peintes, les illustrations vraiment belles et le matériel annexe bien fourni.
Profitons-en enfin pour mentionner les sorties attendues en ce mois d’août : le X-Wing T-70, le TIE/sk Striker, le Chasseur de Tête Z-95-AF4 et le Chasseur ARC-170.
