Nous avions laissé la famille Parr face au Démolisseur à la fin du premier épisode, après la défaite de Syndrome. Le second volume reprend là où nous avions abandonné M. Indestructible, Elastigirl, Flèche, Violette et bébé Jack-Jack.
Malgré ces événements, les super-héros sont toujours hors-la-loi et agissent de manière clandestine pour lutter contre les super-vilains.
Ainsi, quand un riche industriel convoque nos héros et Frozone afin de leur rendre leur grandeur passée, Elastigirl est choisie pour ses méthodes moins brutales que celles de M. Indestructible afin d’être la représentante de la communauté super-héroïque et redorer le blason des héros en collants.
Alors qu’Elastigirl prend son rôle très au sérieux, Bob tentera de mettre tout en œuvre pour assurer son nouveau rôle d’homme au foyer. Gérer la crise d’adolescence de Violette, accompagner Flèche dans ses devoirs et apprivoiser les nombreux pouvoirs de Jack-Jack n’est pas de tout repos quand on a l’habitude de tout défoncer à coups de poing. Mais lorsqu’un ennemi aussi rusé qu’hypnotique entre en scène, il est temps pour TOUTE la famille de faire front afin d’enrayer l’influence néfaste que pourrait engendrer ses agissements sur la mission d’Elastigirl et ses répercussions politiques.
Quatorze ans !! Quatorze ans, c’est long quand même. Quatorze ans que beaucoup l’attendaient. Je vais être franc avec vous, ce n’était pas mon cas. (Hop, hop, hop, on se calme, on range les fourches et les torches et on me laisse continuer). Clairement pas fervent admirateur du premier épisode, je n’attendais pas forcément le second. Madeleine de Proust pour beaucoup d’entre vous, j’ai oublié mes préjugés et je me suis plongé dans cette grande aventure que Pixar nous propose. Autant vous le dire tout de suite, c’est franchement bien mené. Pixar n’a plus à faire ses preuves, ça on le sait. C’est beau, c’est rythmé, nerveux, les thèmes sont riches et Brad Bird est au top de sa forme. Malgré une histoire, un peu trop simplette et un bad guy trop facilement identifiable, j’ai marché. Drôle, fin, parfois émouvant, l’idée n’est pas d’aller voir une suite à pure fin commerciale, non, on tient là une véritable continuité aux aventures de la famille Parr.